L’azawakh est un lévrier rare du Sahel. Il incarne une dualité unique : chasseur à vue puissant et compagnon d’une sensibilité extrême. Sa frilosité, son besoin impérieux de courir et son lien fusionnel en font une race exigeante, réservée aux maîtres investis. L’azawakh suscite autant d’admiration que d’interrogations : comment comprendre ce chien à la beauté sauvage, à la fois gardien farouche et compagnon sensible ? Découvre les clés pour percer les mystères de cette race exceptionnelle, sculptée par le désert et les nomades touaregs !
- L’azawakh, un lévrier du désert au cœur tendre
- Histoire et origines : sur les traces du lévrier des touaregs
- La silhouette d’athlète de l’azawakh
- Le caractère de l’azawakh, entre indépendance et attachement profond
- Comment prendre soin de votre azawakh ?
- Un athlète à la maison : besoins en exercice et cadre de vie idéal
- Canaliser son instinct de chasseur
- Adopter un azawakh : es-tu le maître idéal ?
L’azawakh, un lévrier du désert au cœur tendre
Élégant, rare et incroyablement fidèle, l’azawakh a ce petit quelque chose qui te marque dès le premier regard. À la fois chien de chasse redoutable et compagnon plein de sensibilité, il est tout bonnement fascinant. Né dans la rudesse du Sahel, il a été façonné par les vents chauds et la vie nomade des Touaregs et des Peuls, devenant un véritable gardien du désert.
Son allure fière et sa silhouette longiligne ne sont pas qu’esthétiques : cet athlète a été créé pour courir ! Très vite, tu comprends que c’est un chien à part… Derrière cette indépendance presque féline se cache toutefois une loyauté farouche envers son humain. L’azawakh choisit sa “meute” et la protège avec une intensité rare.
Mais attention, ce n’est pas une race que l’on adopte à la légère ! Ce lévrier demande en effet :
- une éducation fine,
- une présence réelle,
- un cadre adapté à ses besoins physiques… et émotionnels !
A retenir : si tu cherches un compagnon sensible capable de filer des kilomètres sans broncher sous un soleil brûlant, il pourrait bien te bouleverser. Race confidentielle, parfois méconnue, l’azawakh séduit ceux qui cherchent un chien d’exception, à la fois puissant et profondément attachant.

Histoire et origines : sur les traces du lévrier des touaregs
L’azawakh est bien plus qu’un lévrier élégant. C’est un morceau vivant d’histoire nomade ! Cette race tire son nom de la vallée de l’Azawagh, une région aux confins du Mali et du Niger. Là-bas, depuis des siècles, les Touaregs, les Peulh et les Bella l’élèvent avec respect et fierté.
Dans ce désert brûlant, il a d’ailleurs longtemps été un allié précieux. Un vrai couteau suisse à quatre pattes : chasseur infatigable, gardien vigilant et compagnon fidèle ! À pleine vitesse, il pouvait filer jusqu’à 65 km/h pour attraper une gazelle, tout en protégeant les troupeaux des hyènes. C’est ce rôle multiple qui le distingue de nombreux autres lévriers, souvent cantonnés à une seule mission.
Chez les Touaregs, il ne s’agissait pas d’un simple chien. On l’appelait alors « oska », un mot chargé de respect et de prestige. Des gravures rupestres du Tassili n’Ajjer et des traces archéologiques datées de 1500 av. J.-C. racontent déjà son histoire. Impressionnant, non ?
Ce n’est qu’à partir des années 1970 que l’azawakh a commencé à voyager au-delà du Sahel. Reconnu par la FCI en 1981, puis par l’AKC en 2019, il conquiert peu à peu les cœurs en Occident. Pourtant, son âme de gardien du désert reste profondément ancrée dans ses gènes. Et c’est aussi ce qui le rend unique aujourd’hui !

La silouhette d’athlète de l’azawakh
Regarde-le attentivement… difficile de ne pas être fasciné par cette allure racée ! L’azawakh a une prestance naturelle qui en impose, comme s’il sortait tout droit des dunes du Sahel. Derrière cette élégance se cache un corps taillé pour la vitesse et l’endurance. N’oublions pas que c’est l’un des chiens les plus rapides qui soit !
L’apparence unique et élancée de ce chien
Sa silhouette longiligne n’est pas qu’une question d’esthétique : elle raconte son histoire. Avec une structure osseuse fine et des muscles plats bien dessinés, ce lévrier est une véritable lame vivante. Sa peau extrêmement fine laisse deviner chaque mouvement, comme si son corps avait été sculpté par le vent.
Ses yeux en amande lui donnent une expression noble et douce à la fois. Ajoute à cela une poitrine profonde, un ventre bien remonté et une allure fière… et tu obtiens un chien à la fois gracieux et redoutable sur le terrain !
Contrairement à d’autres lévriers plus “musclés”, comme le Whippet évoqué dans cet article, l’azawakh mise sur la légèreté et la souplesse. Résultat : une endurance incroyable sous les fortes chaleurs et une agilité qui force le respect !
Poil, couleurs et standards de l’azawakh
Son pelage court et fin est parfaitement adapté aux températures extrêmes du désert. Il est si léger qu’il semble parfois à peine effleurer la peau, permettant une excellente régulation thermique lorsqu’il court sous un soleil de plomb.
Côté couleurs, la FCI reconnaît les robes sable, fauve, rouge ou bringé, avec quelques touches blanches sur la poitrine, le bout de la queue ou les pattes. Sur leurs terres d’origine, d’autres nuances existent, comme le bleu lilas ou le grisonné, mais elles ne sont pas encore officiellement admises. Un charme discret mais irrésistible !
| Caractéristique | Mâle | Femelle |
|---|---|---|
| Taille au garrot | 64 à 74 cm | 60 à 70 cm |
| Poids | 20 à 25 kg | 15 à 20 kg |
| Espérance de vie | 12 à 15 ans | |
| Groupe FCI | Groupe 10 – Lévriers (Section 3) | |
| Robes admises (FCI) | Fauve, sable, rouge, bringé avec panachures blanches limitées | |
Le caractère de l’azawakh : entre indépendance et attachement profond
Avec l’azawakh, tout est question d’équilibre. Ce chien incarne à lui seul une belle contradiction : farouchement indépendant et pourtant capable d’un lien d’une intensité bouleversante avec sa famille. Fidèle jusqu’au bout des pattes, il se montre protecteur et attentif envers ceux qu’il aime… mais il n’ouvre pas son cœur à n’importe qui.
Face aux inconnus, il observe, jauge et ne s’avance que s’il en a vraiment envie. Ce n’est pas de la méfiance gratuite : c’est son instinct de gardien qui parle ! Très sensible aux émotions autour de lui, il réagit fortement aux tensions comme à la douceur. D’où l’importance d’un cadre calme et bienveillant ! Une éducation ferme mais douce est essentielle, car l’azawakh n’obéit pas pour faire plaisir : il coopère par complicité. Sa mémoire impressionnante et son instinct primitif font de lui un élève brillant… à condition de respecter son rythme et sa fierté !

Comment prendre soin de ton azawakh ?
Ce lévrier du désert a beau être robuste, il n’est pas invincible ! Son corps taillé pour la chaleur sahélienne demande quelques attentions particulières dès qu’il vit dans un climat tempéré. Rien d’insurmontable, mais il faut connaître ses sensibilités pour le garder en pleine forme.
Une santé robuste mais quelques sensibilités
Globalement, l’azawakh profite d’une santé solide et d’une belle longévité (souvent entre 12 et 14 ans). Mais sa morphologie de lévrier implique quelques précautions. Sa grande frilosité, par exemple, n’est pas un mythe : un manteau et un couchage bien chaud sont indispensables en hiver.
Son métabolisme particulier le rend aussi plus sensible aux anesthésiques. Avant toute intervention, il faut donc prévenir ton vétérinaire pour adapter les doses. Certains risques existenté également, comme la dysplasie de la hanche, l’hypothyroïdie ou la fameuse torsion-dilatation de l’estomac (SDTE), surtout chez les chiens plus âgés. Rien d’alarmant si tu restes attentif et régulier dans le suivi !
Entretien et alimentation de l’azawakh
Bonne nouvelle : côté toilettage, c’est simple ! Un brossage léger une fois par semaine suffit pour son poil court. En revanche, l’alimentation demande un peu plus de rigueur. Elle doit être de très bonne qualité, riche en protéines pour soutenir sa musculature sèche et son énergie d’athlète.
Par ailleurs, pour prévenir la torsion de l’estomac, mieux vaut fractionner ses repas en deux portions quotidiennes. Et n’oublie pas : un azawakh heureux est un azawakh bien au chaud, bien nourri… et bien entouré !

Un athlète à la maison : besoins en exercice et cadre de vie idéal
Avec l’azawakh, oublie les balades molles autour du pâté de maisons. Ce chien est une flèche ! Né pour courir dans les étendues brûlantes du Sahel, il a besoin d’espace, de vitesse et de défis physiques pour vraiment s’épanouir.
Rare en Europe, l’azawakh figure parmi les chiens les plus rares du monde. Et ce n’est pas un hasard : son tempérament et ses exigences ne conviennent pas à tout le monde. Pas question d’en faire un chien d’appartement ! Il lui faut une activité quotidienne intense, comme le canicross ou la poursuite à vue sur leurre, pour canaliser son énergie et nourrir son instinct de chasseur.
Capable d’atteindre les 65 km/h, il adore sprinter. C’est pourquoi un terrain vaste et parfaitement clôturé est indispensable. Mais attention, les clôtures doivent dépasser 1,80 mètre ! Ce lévrier est capable de filer sans se retourner s’il repère une proie, alors mieux vaut anticiper. Le cadre de vie idéal ? Une maison avec un grand jardin en zone rurale, au moins 500 m² si possible, voire plus. Un abri bien chaud en hiver et de l’ombre en été sont essentiels.
Canaliser son instinct de chasseur
Quand on adopte un azawakh, il faut accepter une vérité simple : ce chien a été façonné pour chasser à vue. Sa vitesse, sa précision et son instinct sont spectaculaires. Mais attention : la chasse avec des lévriers est interdite en France depuis 1844 ! Un détail à ne pas oublier, car cette règle vise justement à préserver les écosystèmes face à des athlètes capables d’attraper une proie en quelques secondes. Heureusement, il existe des alternatives légales et passionnantes pour répondre à ses besoins… sans nuire à la faune !
Voici quelques options efficaces pour stimuler son instinct tout en respectant la loi :
- Poursuite à vue sur leurre (PVL) pour lui offrir des sensations fortes en toute sécurité.
- Racing sur piste de cynodrome pour exploiter sa vitesse naturelle.
- Canicross ou cani-VTT si tu aimes transpirer en duo.
- Balades en liberté dans des espaces clos et autorisés, pour le simple plaisir de courir.
La PVL reste l’activité phare. Régulée par la Société Centrale Canine, elle permet au chien de sprinter sur 400 à 700 mètres derrière un leurre mécanique, dans un cadre sécurisé. Le racing est tout aussi impressionnant : avec une pointe à 65 km/h, l’azawakh brille sur les pistes. Pour les maîtres sportifs, le canicross et le cani-VTT sont idéaux : un harnais bien ajusté, une ligne de trait avec amortisseur, un peu d’entraînement… et à vous les kilomètres en tandem !
Enfin, les balades en liberté (champ, plage autorisée) lui permettent de se défouler pleinement. Seule règle d’or : éviter les zones de chasse. Avec un azawakh heureux, l’instinct devient un jeu maîtrisé, pas un problème.

Adopter un azawakh : es-tu le maître idéal ?
Le profil du maître idéal pour un Azawakh ? Une personne patiente, calme, sportive, prête à investir dans une relation profonde. Ce n’est pas une race pour un propriétaire novice : son équilibre dépend d’une éducation douce, cohérente et d’un mode de vie adapté à ses besoins uniques.
L’Azawakh exige un immense besoin d’exercice – au moins 1h30 de dépense quotidienne, idéalement en extérieur sécurisé.
Bon à savoir : ce chien déteste rester seul et réagit mal au froid, à la pluie ou à l’ennui. Son sensibilité extrême le rend d’ailleurs vulnérable au stress : toute éducation agressive ou incohérente serait contre-productive.
Pour l’adoption, privilégie des éleveurs sérieux et passionnés qui socialisent les chiots dès le plus jeune âge. En raison de sa rareté, le prix d’un chiot peut toutefois atteindre 1 500 €, tout comme le Dogue du Tibet, avec des listes d’attente longues. Vérifie bien les conditions d’élevage, la santé des reproducteurs et l’encadrement des jeunes chiens.
Avant de franchir le pas, demande-toi enfin si ton mode de vie correspond à ses attentes : espace, temps disponible, tolérance à son indépendance. Ce chien fidèle mais exigeant ne convient pas à un foyer désordonné ou stressé. Prêt à relever le défi ?
L’azawakh, en bref
Adopter un azawakh, c’est faire entrer chez soi un athlète né… et un cœur fidèle. Ce lévrier au tempérament unique ne se contente pas d’accompagner ta vie : il la dynamise ! Avec un cadre adapté, des activités stimulantes et beaucoup de douceur, il devient un compagnon d’exception. Si tu es prêt à courir à ses côtés — au propre comme au figuré — il te le rendra au centuple.
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